Exposition « 70 ans du SDIS » : un deuxième bilan prometteur
Depuis le 16 juillet, l’exposition consacrée aux 70 ans du SDIS de La Réunion est accueillie aux Archives départementales. Deux mois et demi après son ouverture, le bilan permet de tirer plusieurs enseignements utiles pour la suite du projet de musée des sapeurs-pompiers.
Une fréquentation significative malgré des conditions particulières
Entre juillet et septembre, l’exposition a réuni 1 185 visiteurs. Dans le détail :
- 380 visiteurs « grand public » en accès libre ;
- 615 élèves dans le cadre de sorties pédagogiques ;
- 190 visiteurs à l’occasion de la seule ouverture dominicale, lors des Journées européennes du patrimoine.
Ces chiffres doivent être lus en tenant compte d’une contrainte forte : l’exposition n’est ouverte qu’en semaine, de 8h à 16h. Or, à La Réunion, les contraintes professionnelles et les trajets limitent les possibilités de visite en journée. Dans ce contexte, la venue de près de 400 visiteurs en dehors du public scolaire est une donnée encourageante.
Un intérêt scolaire massif
Le chiffre de 615 scolaires accueillis en trois mois constitue un signal particulièrement positif. Il confirme l’adhésion du rectorat et des enseignants au projet. L’histoire des sapeurs-pompiers est perçue comme un support pertinent d’éducation civique et de sensibilisation aux risques, ce qui correspond aux missions statutaires de l’association et aux objectifs fixés dans son business plan.
Un potentiel grand public démontré
Les 190 visiteurs de la seule journée dominicale (JEP) montrent que, dès que l’accès est facilité, le public se déplace. Cela confirme qu’un musée permanent, ouvert le week-end et accompagné d’événements, peut trouver son audience auprès d’un public plus large que les seuls scolaires.
Une exposition amputée de sa pièce maîtresse
Le véhicule Laffly, inscrit aux Monuments historiques et considéré comme la pièce centrale de la future collection, n’a pas pu être exposé pour des raisons de conservation. L’intérêt suscité par l’exposition en son absence permet de mesurer l’attractivité du thème seul. L’ajout du Laffly et d’autres pièces emblématiques renforcera mécaniquement l’attrait d’un futur musée.
Un éclairage favorable pour la suite
Ce deuxième bilan ne constitue pas un aboutissement mais un jalon. Il montre que l’histoire des sapeurs-pompiers de La Réunion suscite une curiosité réelle, que le volet éducatif fonctionne et que le grand public répond présent dès que les conditions d’accès sont élargies. Ces résultats fournissent des arguments solides pour poursuivre les démarches de financement et d’implantation du musée, en confirmant qu’il répond à une attente culturelle et pédagogique de la population réunionnaise.
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